Le silence, le silence.
Tu es assis devant ton ordinateur, moi j’écoute des émissions sur Internet ; et puis, arrive l’heure de cuisiner, je te demande ce que tu aimeras pour ce soir, tu me réponds que tout t’est égale.
Quel thé tu veux après le diner? Ce que tu veux, me réponds-tu.
Ca te plait le diner ? Ouais ça va, tu plonges déjà dans le monde de télé ou de jeu vidéo en me donnant une réponse quelconque en froid.
Le silence, le silence.
Pourquoi tes réponses courtes me semblent-elles plus difficiles à tenir que le silence suivant?
On commence par la tentative de communiquer, on finit par se cogner contre un mur de silence. Une impasse de message, où je m’arrête pas de chercher la sortie mais je suis toujours coincée. Qui m’entendrait? Je demande de secours. Qui m’attendrait? Je cherche des bras tendres qui m’amèneraient vers un jardin d’espoir. Qui me soulagerait? J’ai envie d’entendre des paroles douces qui me sauveraient de cette sécheresse de mon âme.
Et tu es où? Tu te noies dans la mer de tristesse, tu n’entends personne, tu n’aperçois personne, car la tristesse et la désespérance t’entourent……Où la seule chanson est le soupir des sirènes, la seule joie est les ténèbres de l’enfer.
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